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LES LOGEMENTS SOCIAUX DANS LE XVème ARRONDISSEMENT SOUS LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE

Michel Périn

 

Article publié dans le bulletin n° 33 (Automne 2009) de la Société historique et archéologique du XVème arrondissement, augmenté de nouvelles illustrations en 2025

28 pages

Pour en faire l'acquisition sous forme numérique, c'est ici.

 

Tout au long du XIXe siècle, la population de Paris et de sa proche banlieue augmenta de façon spectaculaire du fait de l'arrivée de nombreux provinciaux venus y chercher du travail. Beaucoup d'entre eux, ne pouvant trouver de logement décent, ne purent que s'entasser dans des taudis exigus que le manque d'eau courante et le défaut de "cabinets d'aisances" convenablement entretenus rendaient dangereusement insalubres. Déjà, lors de l'épidémie de choléra de 1832, cette situation avait été la cause d'une mortalité particulièrement lourde dans les quartiers pauvres. Le docteur Marie, qui soigna les cholériques à Grenelle, y notait déjà « beaucoup de pauvreté, beaucoup de malpropreté ». Ce drame nourrira la réflexion de plusieurs générations de réformateurs chrétiens, saint-simoniens ou socialistes, et entrainera la construction sous la Troisième République de nombreux ensembles de logements sociaux, notamment dans le XVème arrondissement.

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Logements sociaux du 16 rue des Quatre-Frères-Peignot à l’angle de l’avenue Émile-Zola, vers 1928  (coll. SHA XVème).

 

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